Younes Hichami : un engagement sans faille

"Créer du lien social"

La caravane des enfants. Voilà le temps fort de la vie associative d’APF France handicap qui a convaincu Younes Hichami de s’engager dans la délégation la plus proche de son domicile, celle du Calvados. Scolarisé à l’Institut d'Education Motrice (IEM) APF France handicap d’Hérouville-Saint-Clair, actuellement en section préparatoire à la vie autonome, le jeune homme cherchait justement un lieu où apporter son aide dans le cadre d’opérations de sensibilisation. Il ambitionnait aussi de "créer du lien social, de rencontrer de nouvelles personnes". Au-delà, il confie : "J’avais envie d’apporter ma joie de vivre et d’offrir une nouvelle dynamique jeunesse".

Depuis lors, ce jeune homme, qui ne se départit jamais de son large sourire, ne s’arrête plus. Il se consacre à des actions bénévoles aussi souvent qu’il le peut et dès que sa délégation exprime un besoin. Il va même au-devant des demandes. Il l’appelle régulièrement, pour savoir si elle a une attente, "si l’équipe va bien"…

Il est membre d’un groupe jeunes APF France handicap, "Normands en action". Avec lui, il a organisé dans sa ville, Caen, en 2022, des rencontres autour des nouvelles formes de mobilité, en invitant plusieurs entreprises du secteur à venir présenter leurs innovations. Il travaille aussi à tisser du lien avec d’autres groupes jeunes de l’association, par exemple en rencontrant de jeunes bretons en juillet dernier, ou en participant au salon Autonomic de Rennes.

"Reprendre le flambeau"

Il a participé au congrès de Reims avec sa délégation et souhaite aujourd’hui s’engager encore davantage dans l’association. Il compte bien se porter candidat pour rejoindre le conseil APF France handicap de son département.

Et son bénévolat ne se limite pas à APF France handicap. Via l’association, il a candidaté au volontariat lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Et, pour se faire la main, il est intervenu cet été aux mondiaux de para-athlétisme. Non sans difficulté : il a beaucoup peiné à trouver un logement adapté à ses besoins (il se déplace en fauteuil roulant électrique et doit solliciter l’accompagnement d’un aidant pour les gestes de la vie quotidienne) et à ses faibles moyens financiers. Une solution finalement trouvée en dernière minute, après la parution d’un article dans Faire Face, qui exposait sa difficulté.