#VoixAuChapitre : Sandy
#VoixAuChapitre : Sandy "Je ne pouvais pas attendre six mois ou un an pour changer de batterie."
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En tant que citoyen, chacun a des droits et des devoirs : encore faut-il bien les connaître, pouvoir y accéder, être en mesure de les faire valoir, de les défendre, de les voir appliqués et d’en assumer les conséquences.
Mais la citoyenneté ne peut s’exercer que si le droit à l’égalité et à la dignité est respecté. Selon l’article 1er de la Déclaration universelle des droits de l’homme, « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Garantir ce droit est le premier devoir des États !
Pour les personnes qui vivent une situation de handicap, exercer cette citoyenneté et voir leur dignité respectée relèvent souvent du combat quotidien.
Une personne en situation de handicap a parfois besoin de droits ou d’accompagnements spécifiques : une aide à domicile ou un accueil dans une structure d’hébergement spécifique ; des aides techniques (fauteuil roulant, adaptation du logement ou du véhicule) ou humaines (auxiliaires de vie) ; une allocation minimale permettant de vivre…
Afin de simplifier les démarches pour y avoir accès, un dispositif de guichet unique et de proximité a été créé : les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Force de ce dispositif : son autonomie et son efficience d’action, garanties par l’implication de tous les acteurs et décideurs qui participent à l’accompagnement des personnes (l’État, le Conseil départemental -ex Conseil général-, les associations, l’Agence régionale de santé, la Caf et encore d’autres organismes).
Aujourd’hui, ce dispositif est remis en cause, alors même qu’il serait plutôt nécessaire de lui donner les moyens de fonctionner et de garantir son autonomie.
APF France handicap revendique un accès égal, simplifié et efficient aux droits :
Respecter la dignité
La tutelle
Ouvrir le blocLa tutelle
Pour faire valoir ses droits, encore faut-il être considéré comme « capable » et ne pas être « placé » sous tutelle. Une situation trop fréquente pour les personnes majeures avec une déficience motrice, notamment pour les personnes qui ont des difficultés d’élocution. Pourtant ces personnes ont la capacité d’exprimer leur volonté dès lors qu’elles disposent de moyens de communication adaptés et qu’on prend le temps nécessaire à l’écoute et au dialogue.
L'indemnisation
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Le but de la procédure d’indemnisation des victimes d’accidents corporels ? Obtenir la réparation intégrale du préjudice subi. Mais quand l’accident survient et bouleverse la vie, combien de victimes connaissent réellement les procédures à suivre et peuvent ainsi mieux défendre leurs droits ?
L'assurance et le prêt
Ouvrir le blocL'assurance et le prêt
L’amalgame est trop souvent fait entre une situation de handicap et un risque aggravé de santé à proprement parler. Considérer que "handicap" signifie "maladie grave" voire "risque de mortalité précoce" est très préjudiciable, puisqu’un tel rapprochement empêche des personnes en situation de handicap sans risque aggravé de santé de contracter des emprunts ou d’accéder à une assurance dans les mêmes conditions que des personnes valides et en bonne santé.
Le respect de la dignité et l’accès aux droits doivent être pris en compte, même dans certaines situations d’exclusion comme la vie dans la rue, en prison ou lorsqu’on est sans papiers.
La rue crée des situations de handicap, il est tout simplement impossible d’y vivre en ayant une hygiène de vie, des soins, une intimité… Et certaines personnes en situation de handicap, de fait de ressources largement insuffisantes, se retrouvent elles aussi à vivre dans la rue. Il devient indispensable – dans ce domaine aussi – de rendre accessibles et d’adapter les centres d’hébergement, les lieux d’accueil d’urgence et de distribution d’aide alimentaire.
En prison aussi, le handicap accroît l’exclusion. Comme de nombreux détenus, les personnes en situation de handicap incarcérées vivent dans des conditions de promiscuité et d’insalubrité inacceptables et indignes. Et d’autres obstacles se surajoutent : l’inaccessibilité des prisons (cellules, parloir, promenade), l’impossibilité d’avoir une aide humaine… Tout cela peut fragiliser une personne en situation de handicap et met sa santé en danger. D’autant que la prison peut être créatrice de handicap, du fait de l’absence de soins, des conditions de détention inacceptables.
Pour en savoir plus, découvrez le groupe initiative d'APF France handicap Prison et Handicap.
Autre situation d’exclusion : ne pas ou ne plus avoir les papiers permettant de résider sur le territoire français. Une réalité qui touche des personnes blessées victimes de conflit ou de guerre, venant de pays où la prise en charge du handicap et l’accès aux soins sont très limités voire inexistants… Faut-il les expulser au motif du seul critère administratif, sans prendre le temps d’évaluer leur état de santé et leur situation de handicap, sachant que leur vie est nécessairement en danger en cas de retour dans le pays d’origine ? Cela s’apparente à de la non-assistance à personne en danger.
APF France handicap revendique le respect de la dignité et des droits des personnes quelle que soit leur situation.
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