Nos revendications


Exercer ses droits fondamentaux
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Exercer ses droits fondamentaux
Vivre "comme tout le monde, avec tout le monde", choisir librement son mode et son lieu de vie, participer à la vie de la cité : c'est tout simplement ce que désirent les personnes en situation de handicap et leurs proches. Pour autant, aujourd’hui en France, la précarité, l’exclusion, la discrimination, les inégalités sont des réalités quotidiennes et permanentes pour des centaines de milliers de personnes en situation de handicap et leurs proches, ainsi que pour des millions de nos concitoyen.ne.s. Les libertés et droits fondamentaux des personnes en situation de handicap et de leurs proches sont inappliqués voire en régression dans de nombreux domaines de la vie : accès aux droits, éducation, santé, pouvoir d’achat, vie familiale, etc.
Aujourd'hui, nous voulons introduire le handicap dans la Constitution française en l’ajoutant dans son article 1er tel qu’il a été modifié par l’Assemblée nationale en juillet 2018 : "La France assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe, d'origine, de handicap ou de religion."



Se loger
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Se loger
Le logement constitue un droit fondamental : il permet de disposer d’un habitat et il conditionne l’ouverture à des démarches administratives essentielles pour un individu. Pourtant, de plus en plus de personnes en situation de handicap ont des difficultés à trouver un logement accessible et adaptable tant dans le parc immobilier neuf qu’ancien.
Aujourd'hui, nous voulons revenir à 100 % de logements accessibles et maintenir une obligation d’ascenseur à R+3 sans dérogation.



Bénéficier de ses propres ressources
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Bénéficier de ses propres ressources
Le pouvoir d’achat est une des priorités des personnes en situation de handicap. Cette priorité s’exprime par le souhait simple et légitime d’avoir les moyens financiers de vivre dignement.
Or, de très nombreuses personnes ne peuvent pas ou plus travailler ou réduisent considérablement leur temps de travail en raison d’une maladie, d’un handicap, de l’âge et/ou de l’environnement familial (aidants de personnes âgées ou malades, par exemple). Résultat : le coût des dépenses pèse lourdement sur les budgets des personnes concernées et le nombre de personnes en situation de handicap pauvres ne cesse de croître. Elles sont aujourd’hui 2 millions à vivre sous le seuil de pauvreté.
Aujourd'hui, nous réclamons une revalorisation des ressources allouées aux personnes en situation de handicap en créant un revenu individuel d’existence pour les personnes en situation de handicap qui ne peuvent pas ou plus travailler et en supprimant la prise en compte des ressources du conjoint dans la base de calcul du montant de l’AAH.



Être autonome
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Être autonome
Se lever, se laver, s’habiller, manger, se déplacer... Des gestes naturels, simples que le handicap peut rendre difficiles, épuisants voire impossibles.
La prestation de compensation du handicap (PCH) censée financer les aides à l’autonomie (aides humaines, techniques, aménagements divers) demeure largement insuffisante dans son montant et dans son périmètre (par exemple, la PCH ne couvre toujours pas les activités domestiques et les aides pour l’exercice de la parentalité). Conséquence : des reste-à-charge très importants occasionnant trop souvent des renoncements aux droits.
De plus, les plans d’aide proposés par les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) sont très souvent en deçà des besoins et/ou revus à la baisse.
Aujourd'hui, nous réclamons une compensation individualisée et à la hauteur des besoins des personnes. Pour cela, il est indispensable d'élargir le périmètre de la prestation de compensation aux activités domestiques et à l’aide à la parentalité, supprimer les barrières d’âge et créer le "risque autonomie" pour toutes et tous, en mobilisant des financements supplémentaires de solidarité nationale.



Se déplacer
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Se déplacer
Des millions de personnes ne peuvent accéder facilement et en toute autonomie à des lieux publics, des établissements scolaires ou d’enseignement supérieur, des locaux de travail, des commerces, des cabinets médicaux, des équipements culturels, etc. Au quotidien, les citoyen.ne.s ont des difficultés pour se déplacer : manque de moyens de transports ou moyens de transports inaccessibles, détériorés ou trop anciens, coût élevé, trottoirs encombrés et/ou non adaptés aux piétons… C'est la liberté d'aller et venir de chacune et chacun qui est en jeu.
Aujourd'hui, dans une optique de conception et d'accessibilité universelles, nous voulons faire respecter les obligations d’accessibilité et appliquer les sanctions pour tous les établissements recevant du public. Nous demandons également à rendre effectif le droit aux transports sur tout le territoire : mettre en accessibilité l’ensemble des moyens de transports publics et soutenir le développement d’une offre complémentaire de transports adaptés, sur tout le territoire, avec une amplitude horaire et un tarif équivalents aux transports publics.
